Auteur : Paul Rateau
Tahar BEN GUIZA, Le Rationalisme de Leibniz et la culture arabe, Tunis, Nirvana, 2023, 179 p.
Tahar Ben Guiza, professeur de philosophie moderne à la Faculté des sciences humaines et sociales de l’université de Tunis, désormais à la retraite, rassemble dans ce livre dix contributions qu’il a données à l’occasion de différents colloques et congrès, pendant la période 2003-2019. Ces textes illustrent trois aspects qui caractérisent indissociablement son œuvre et en font tout l’intérêt : une connaissance étendue de la pensée du philosophe de Hanovre, la volonté de la confronter aux grands auteurs de tradition musulmane (tels qu’Al-Fârâbî, Ibn Rushd), enfin le souci constant de la rattacher aux questions les plus contemporaines, et particulièrement à la situation actuelle en Tunisie. Trois thèmes de prédilection se dégagent de cet ensemble d’études : le rapport de l’individu à l’universel (« L’individu universel : le problème de l’expression » p. 73-90 ; « La quête de l’Universel d’Al-Fârâbî à Leibniz », p. 123-135), le rapport entre philosophie et théologie (« L’engagement rationaliste de la philosophie de Leibniz », p. 55-71 ; « La variation dans le style d’écriture leibnizien et la tradition philosophique arabe », p. 107-121), la politique (« Leibniz et Louis XIV : le Consilium Aegyptiacum », p. 137-148 ; « Des monades aux peuples », p. 149-159 ; « Les révolutions arabes sont-elles compossibles ? », p. 161-172). Ces trois thèmes s’inscrivent eux-mêmes dans le cadre plus large d’une réflexion sur la signification du rationalisme leibnizien et sa capacité à « résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, en l’occurrence, ceux du dogmatisme et du fanatisme » (p. 7).
Tahar Ben Guiza défend la « pertinence » de ce rationalisme, son actualité, l’urgence d’y recourir et de s’en inspirer. Par là, de façon originale et convaincante, il opère délibérément un double déplacement : dans le temps, en invitant le lecteur à se plonger dans la pensée d’un philosophe du passé, pour y trouver des outils conceptuels adéquats et utiles, au regard des enjeux d’aujourd’hui ; dans l’espace, en faisant le pari d’une rencontre fructueuse de l’Europe avec le monde arabo-musulman, contre une attitude de défiance, devenue systématique, à l’égard de l’homme occidental, suspecté d’analyser tous les problèmes, de comprendre et de juger toutes les cultures à partir de son point de vue propre, considéré comme le seul valable. Leibniz était européen, chrétien certainement – quoiqu’il ait pu paraître suspect aux théologiens de son époque – et a travaillé toute sa vie à la réunion des Églises. Il a également proposé à Louis XIV un projet d’invasion de l’Égypte pendant son séjour à Paris. Cela suffit-il à discréditer son œuvre, à ne lui reconnaître aucun intérêt ni aucune valeur pour qui se réclamerait d’une culture non européenne et non chrétienne, ou encore pour le ressortissant d’un pays jadis colonisé ?
Tahar Ben Guiza répond par la négative et trace une voie singulière, distincte, selon nous, de trois attitudes possibles (qui peuvent évidemment se combiner). La première consiste à rejeter une pensée, au motif qu’elle serait par principe eurocentrée parce que son origine est européenne, et sous prétexte que sa prétention universelle reviendrait à une forme de justification théorique de la colonisation et de tous ses méfaits. La deuxième consiste à la contester, parce que le rationalisme qu’elle promeut mène à un échec inéluctable : il « a conduit à une instrumentalisation de la raison dévastatrice et ravageuse des valeurs d’humanité et de sauvegarde de la nature et de la liberté » (p. 8). La troisième consiste à voir dans le rationalisme, quel que soit son représentant, passé ou présent, un danger, l’outil d’une critique de l’autorité religieuse, et, par conséquent, l’ennemi de la théologie et de la foi. Si la raison est européenne, blanche, coloniale, destructrice de la nature et de l’homme par la technique (dont elle est la mère), sinon encore totalitaire, enfin athée, pourquoi lire et étudier aujourd’hui un auteur tel que Leibniz ? Aussi la question de Tahar Ben Guiza « comment être leibnizien dans un pays arabe comme la Tunisie ? » (p. 8 et p. 31) pourrait-elle être radicalisée et formulée en ces termes : « comment être leibnizien tout court ? »
On peut l’être – leibnizien – dès lors que l’on admet que la raison n’appartient pas à l’Europe ni n’est son privilège exclusif, qu’elle est émancipatrice, qu’elle est la force de qui peut apparaître « faible » sur le plan politique, social, ou économique, et qu’elle peut être l’alliée du croyant dont la foi se fortifie par l’épreuve d’un examen critique. La colonisation, l’exploitation à outrance des ressources naturelles, les multiples formes d’aliénation humaine, l’athéisme et le prétendu « matérialisme » qui en serait le corollaire, ne sauraient être mis au compte de cette raison, dont Leibniz et d’autres ont défendu ardemment l’usage, à moins d’opérer des raccourcis fallacieux et de procéder à des confusions grossières. Ces griefs ne sont adressés à la « lumière naturelle » – comme on la nommait au XVIIe siècle – que pour la disqualifier, favoriser l’ignorance et ce que Tahar Ben Guiza appelle le dogmatisme et le fanatisme. « N’a-t-on pas plutôt besoin pour mieux nous situer dans le monde, de retenir de [Leibniz] sa valorisation de la différence, son souci de se mettre à “la place d’autrui”, sa pensée de la conciliation, du concordat et de l’universalité ? » (p. 8). Cette différence, soulignée par l’auteur de la Monadologie, fait droit à « toutes les expressions humaines à travers la diversité des langues et des civilisations » (p. 9) ; l’universalité qu’il défend ne s’oppose pas au particulier ni ne dissout l’individuel ; le concordat qu’il soutient rappelle le projet d’Ibn Rushd de livrer à la religion musulmane « la philosophie qu’elle mérite » (p. 9).
Bien sûr, il ne s’agit pas de reprendre tel quel le « rationalisme » leibnizien, sans en montrer aussi les limites et les insuffisances, sinon l’opération ne consisterait qu’à substituer une autorité (philosophique) à une autre (celle de la religion, de la tradition, de l’État, etc.). En même temps qu’il justifie un recours fécond à Leibniz, Tahar Ben Guiza n’entend pas éluder « la question de la validité du modèle rationaliste occidental, qui s’avère souvent incapable de penser l’Autre autrement qu’à travers le prisme du centre et de la périphérie » (p. 10). On ne peut revendiquer l’héritage théorique d’un auteur, et par là même en reconnaître la puissance conceptuelle et l’intérêt aujourd’hui, sans satisfaire à l’exigence de la contextualisation historique ni exercer le droit d’en faire un inventaire critique. À cet égard, Tahar Ben Guiza refuse aussi bien l’adhésion sans nuance que le rejet pur et simple, en évitant deux excès : d’une part, un présentisme qui évalue les doctrines du passé à l’aune des « vérités » d’aujourd’hui et projette sur elles les préjugés du temps actuel – attitude dont la « culture de l’annulation » ou de « l’effacement » (cancel culture) peut être considérée comme un débouché pratique – ; d’autre part, un contextualisme qui creuse un fossé avec les doctrines du passé, dont elles sont jugées absolument inséparables, au point de rendre sinon illégitime en tout cas contestable toute appropriation ou reprise contemporaine – attitude dont le relativisme culturel est la conséquence, lui qui pose que conceptions et idées ne sont valables et appréciables que dans le cadre d’une époque et civilisation données.
Le présent ouvrage de Tahar Ben Guiza est à replacer dans un travail consacré à Leibniz marqué notamment par son livre de 2001 intitulé Le Rationalisme concordataire de la philosophie de Leibniz (Publication de la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis), et par des traductions en arabe d’écrits du philosophe de Hanovre. Il manifeste un engagement sincère et constant de l’auteur en faveur de ce qu’il appelle la conciliation, l’ouverture, le dialogue entre des cultures et des traditions différentes. Ces cultures et ces traditions, notre collègue de Tunis est le témoignage vivant de leur riche, heureuse et féconde harmonie, faite d’affinités et de convergences mais aussi de contrastes et de différences.
Paul Rateau
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Pour citer cet article : Tahar BEN GUIZA, Le Rationalisme de Leibniz et la culture arabe, Tunis, Nirvana, 2023, 179 p., in Bulletin leibnizien X, Archives de philosophie, tome 87/3, Juillet-Septembre 2024, p. 163-202.
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Matteo FAVARETTI CAMPOSAMPIERO, Mattia GERETTO, Luigi PERISSINOTTO (dir.), Theodicy and Reason. Logic, Metaphysics, and Theology in Leibniz’s Essais de Théodicée (1710), Venise, Edizioni Ca’ Foscari, Philosophica 2, 2016, 240 p.
Ce volume, qui rassemble les contributions de dix chercheurs italiens, porte sur les Essais de Théodicée, ainsi que sur la réception de certaines des thèses qui y sont développées. Les auteurs ont choisi d’aborder le fameux texte de 1710 à travers trois principaux thèmes, qui forment les trois grands chapitres : (1) la logique et la rhétorique, (2) la métaphysique, (3) le rapport entre raison et Révélation et la question du mal. Le but est de montrer la raison leibnizienne pour ainsi dire à l’œuvre : quel usage est fait du langage, des fictions et des métaphores, comment sont employés certains arguments pour élaborer des thèses métaphysiques majeures (telles que l’action des créatures, la nature du temps, les mondes possibles ou encore l’harmonie préétablie), enfin de quelle façon sont pensées la confrontation de la philosophie à l’enseignement scripturaire et la justification du mal dans le cadre d’une théologie naturelle.
Stefano di Bella ouvre la première partie par une comparaison entre la fable de Sextus qui clôt la Théodicée et le mythe de Deucalion et Pyrrha qui sert d’apologue au De libertate, fato, gratia Dei (écrit vers 1686-1687). Il montre que la fonction de ces deux histoires n’est pas seulement illustrative, dans la mesure où elles sont l’occasion pour Leibniz de préciser certains aspects théoriques importants, concernant le choix des possibles, la nature des contrefactuels, ou encore la connexion des individus appartenant au même monde. Cristina Marras partage également l’idée que les images, les analogies, les métaphores qui fourmillent dans le discours leibnizien n’ont pas un rôle uniquement ornemental et didactique, mais qu’elles participent de la pensée philosophique elle-même, sans qu’elles soient pour autant toujours susceptibles d’être ramenées à un discours « littéral » (non métaphorique). S’appuyant notamment sur l’étude de l’image du labyrinthe, l’auteure étudie comment les métaphores (structurées en réseau) permettent de relier différentes parties de la philosophie leibnizienne. Enrico Pasini se consacre plus particulièrement aux comparaisons de nature mathématique utilisées dans la Théodicée. Il s’intéresse à l’expression, récurrente sous la plume de Leibniz, essentiae rerum sunt sicut numeri, que d’aucuns ont cru d’origine pythagoricienne ou platonicienne, alors que sa source est aristotélicienne. Il examine également le rôle que joue la référence au calcul de maximis et minimis et aux « lieux géométriques » de points dans la doctrine des mondes possibles.
La deuxième partie commence par une contribution de Francesco Piro sur l’action des créatures et le concours divin, objet des paragraphes 381-404 de la Théodicée. À travers Bayle, Leibniz vise les « nouveaux cartésiens », c’est-à-dire les « occasionalistes » (tel Malebranche), et défend contre eux l’efficace des créatures. Il montre que, quoique conservées à chaque instant par la puissance de Dieu, celles-ci produisent leurs propres accidents. Cette conception des rapports entre substances et accidents se fonde sur une métaphysique des dispositions et des propriétés dispositionnelles. Federico Perelda, pour sa part, aborde la doctrine leibnizienne du temps à partir d’un cadre théorique et de débats contemporains. À ses yeux, Leibniz soutiendrait une forme d’« éternalisme » (conception selon laquelle passé, présent et futur seraient également réels) qui serait « dynamique ». Les deux contributions suivantes ont en commun de traiter de la réception de thèses leibniziennes dans la philosophie allemande du XVIIIe siècle. Matteo Favaretti Camposampiero analyse avec précision la doctrine de l’infinité des mondes possibles telle qu’elle est développée dans la Théodicée, puis examine quels arguments les successeurs de Leibniz (Wolff, Bilfinger) ont déployés pour la justifier. Trois principaux arguments apparaissent : la possibilité de concevoir des contrefactuels, l’imagination de fictions non-contradictoires ou encore l’affirmation de la contingence des lois de la nature. Gualtiero Lorini étudie, pour sa part, la place de l’hypothèse de l’harmonie préétablie dans le débat sur la causalité et montre de quelle manière et, éventuellement, avec quels aménagements elle est reprise par Wolff et Baumgarten.
Dans la dernière partie – dont l’unité apparaît sans doute moins que dans les deux premières –, Mattia Geretto souligne le lien étroit qui unit philosophie et théologie révélée dans les Essais de Théodicée. Il montre que la complémentarité entre raison et révélation est rendue possible par l’affirmation de la pureté de la première, qui, selon Leibniz, outre qu’elle est présente en chaque homme, n’a pas été corrompue par le péché originel. Geretto relie cette idée au concept médiéval de synderesis. Il termine sa contribution par un commentaire des paragraphes 91 et 397 qui traitent de la manière dont les âmes humaines parviennent à la raison. Le rapport de la raison avec la foi est également traité par Stefano Brogi, mais par le biais de la confrontation avec Bayle. Brogi voit dans la Théodicée un ouvrage écrit d’abord et avant tout contre l’auteur du Dictionnaire historique et critique, car celui-ci conteste, comme on sait, la conciliation entre philosophie et théologie au profit d’un « fidéisme » (réel ou de façade). Le volume s’achève par un texte de Gian Luigi Paltrinieri qui, reprenant à Deleuze l’image du pli et l’idée d’une pensée baroque, critique la lecture proposée par Heidegger du rationalisme de Leibniz.
Si les textes sont de qualité inégale – comme c’est le lot de tout ouvrage collectif –, l’ensemble offre indéniablement des perspectives intéressantes et nouvelles sur un ouvrage majeur – au regard de l’œuvre leibnizienne comme du point de vue de l’histoire de la philosophie – dont les commentateurs n’ont pas fini d’explorer toute la richesse.
Paul RATEAU
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Pour citer cet article : Paul RATEAU, « Matteo FAVARETTI CAMPOSAMPIERO, Mattia GERETTO, Luigi PERISSINOTTO (dir.), Theodicy and Reason. Logic, Metaphysics, and Theology in Leibniz’s Essais de Théodicée (1710), Venise, Edizioni Ca’ Foscari, Philosophica 2, 2016 » in Bulletin leibnizien IV, Archives de Philosophie, tome 81/3, Juillet-septembre 2018, p. 563-639.
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Leibniz – De Volder : Correspondance, traduction, annotations et introduction par Anne-Lise Rey. Préface de Michel Fichant, Paris, Vrin, 2016, 287 p.
ÉTUDE CRITIQUE (suivie de la réponse de l’auteure)
« […] je sens s’allumer de vous à moi une lumière qui me donne le sentiment que je comprends mieux mes positions quand je lis les vôtres [6]. » Par ces mots, Leibniz indique bien l’importance particulière que revêt pour lui la correspondance qu’il a engagée depuis 1698 (et qu’il poursuivra jusqu’en 1706) avec le philosophe hollandais Burchard De Volder (1643-1709), et la fonction qu’elle remplit à ses yeux. Le professeur de Leyde, d’abord cartésien puis critique de Descartes, peut-être tenté par le spinozisme, n’a certes pas l’envergure d’un Arnauld – avec lequel Leibniz entretint l’un de ses échanges épistolaires les plus fructueux. Cependant ses interrogations, ses demandes, ses objections sont pour le philosophe de Hanovre l’occasion d’aller beaucoup plus loin que ce que les exposés publics avaient déjà pu faire connaître [7], sans néanmoins toujours l’approfondir, sur la substance, la force qui lui est attachée et cette science nouvelle, la dynamique – science de la puissance et de l’action – dont il était l’inventeur. La correspondance, dont il faut souligner l’unité thématique, va cependant au-delà du simple éclaircissement, de l’explication ou de la diffusion d’une pensée définitivement fixée et sûre d’elle-même auprès d’un public à convaincre. Dans ses lettres à De Volder, sans jamais se soustraire à ses obligations envers son interlocuteur qui le questionne, Leibniz est d’abord et surtout en colloque avec lui-même. Ce commerce épistolaire – peut-être plus qu’un autre – l’aide à se comprendre lui-même, en ce moment crucial de sa carrière intellectuelle où il se voit progresser conjointement dans la philosophie naturelle, par ses démonstrations de l’estime des forces (les voies a posteriori et a priori), et en métaphysique, avec l’invention du concept de monade, par lequel toute la réalité doit en dernière instance pouvoir être saisie et ordonnée. Le lien entre ces deux domaines théoriques était bien sûr établi depuis longtemps dans son esprit (il l’est depuis la réhabilitation des formes substantielles en 1679). La correspondance permet cependant de mieux le ressaisir et de l’approfondir. Telle est en effet la découverte fondamentale que Leibniz veut partager avec De Volder : que « les sources de l’action et de l’unité sont les mêmes [8] » (p. 224). Dynamique et métaphysique puisent à la même source.
Étant donné l’intérêt philosophique de ces trente-six lettres échangées sur pratiquement huit ans, mais aussi leur caractère parfois très technique [9], l’ouvrage publié par Anne-Lise Rey – et préfacé par Michel Fichant – a deux grands mérites qu’il faut d’emblée saluer. Il offre pour la première fois en français [10] une traduction complète des textes disponibles, établis à partir de l’édition académique et, pour la partie non encore publiée dans celle-ci, de l’édition Gerhardt – que la traductrice a pris soin de confronter aux manuscrits conservés à la bibliothèque de Hanovre. Il est enrichi d’utiles notes et, surtout, d’une introduction – intitulée L’ambivalence de l’action – qui ne se contente pas d’une présentation générale des protagonistes, des différentes étapes et des enjeux de leur discussion, mais constitue un véritable essai interprétatif, qui propose une lecture originale de la philosophie leibnizienne, à partir de la notion d’action et de son usage conjoint dans la dynamique et dans la métaphysique. […]
Paul RATEAU
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Pour citer cet article : Paul RATEAU, « Leibniz – De Volder : Correspondance, traduction, annotations et introduction par Anne-Lise Rey. Préface de Michel Fichant, Paris, Vrin, 2016, 287 p. » in Bulletin leibnizien III, Archives de Philosophie, tome 80/3, avril-juin 2017, p. 561-623.
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Du même auteur :
- Paul RATEAU, « Lire Leibniz aujourd’hui : présentation du dossier », Archives de Philosophie, 2014, 77-1, 5-15.
- Paul RATEAU, « L’univers progresse-t-il ? Les modèles d’évolution du monde chez Leibniz », Archives de Philosophie, 2014, 77-1, 81-103.