Auteur : Édouard Mehl

Arbib, Dan, Dubouclez, Olivier & Pelletier, Arnaud, éd. « L’ego et la substance. À partir de Descartes », Revue internationale de philosophie, n° 296, 2021/2, 140 p.

Ces six études reprennent et prolongent la question, classique, de l’assignation cartésienne de l’ego pensant à la substantialité. Deux études examinent le détail des textes cartésiens : en s’appuyant sur la lecture croisée des Meditationes et des Principia, D. Arbib (« L’ego et les deux sens de la substance », p. 7-25) montre que, si l’ego et le corps peuvent être tous deux définis comme des « substances », c’est toutefois en deux sens distincts de la notion (le sens métaphysique de l’existence par soi, et celui, grammatical, du sujet d’attribution). Olivier Dubouclez (« L’aventure cartésienne de la substance. “Ego autem substantia” dans l’ordre des raisons », p. 27-44) replace l’énoncé de la Meditatio III dans le mouvement de l’ordre des raisons, et de la « revendication auctoriale » de l’ego, ce dernier feignant, pour les besoins de la démonstration de l’existence de Dieu, que les idées formées en la res cogitans n’aient aucune autre consistance que la sienne propre. Quatre études viennent ensuite préciser l’inscription des positions cartésiennes dans l’histoire longue : Olivier Boulnois (« Descartes scolastique : le moi, l’âme et la forme substantielle », p. 45-65) montre comment les Meditationes répondent au cahier des charges défini par le concile de Latran (AT VII 3) et s’inscrivent dans une tradition médiévale longue remontant jusqu’à la théorie des actes propres chez Olivi ; Arnaud Pelletier (« ‘Ego autem monas’ : les hypotyposes de la substance chez Leibniz », p. 67-85) reprend le dossier leibnizien, en soulignant que l’égoïté sert de patron ou de paradigme pour penser le concept de monade ; Jean-Christophe Bardout (« Le moi sans substance. La crise de la substance de Malebranche aux Lumières », p. 87-107) examine les critiques empiristes et matérialistes de la « thèse » cartésienne (Malebranche, Locke, Condillac, etc.) ; enfin Dominique Pradelle (« Réflexions sur les critiques transcendantales du substantialisme cartésien », p. 109-127) réévalue la portée de la critique husserlienne de Descartes, en montrant comment ce dernier a effectivement mis en évidence l’ « ego pur ». Descartes n’est donc pas coupable de réalisme transcendantal ; en revanche, contrairement à ce que Michel Henry tirait de l’analyse du « videre videor », la Meditatio II fait bien de l’intentionnalité et de la relation à un objet – quel qu’il soit – l’essence de la cogitatio. On regrettera seulement que ces études, aussi précises qu’utiles, apportent relativement peu d’attention à un point décisif, qui constitue le foyer problématique des Meditationes : contrairement à la déduction précipitée de 1637 (AT VI 33, 3-7), Descartes reconnaît que la distinction réelle ne peut pas être prouvée avant qu’il ne soit démontré que l’étendue est l’essence du corps. Par conséquent, l’énoncé de la Meditatio III (AT VII 45, 7) conserve nécessairement, contrairement à celui de 1637, un voile d’indétermination : l’ego est « substance », et cette substance est pensante, mais on ne peut pas affirmer à ce stade que la cogitatio et elle seule en constitue toute l’essence. D’où l’étirement et la distension caractéristique de l’ordre des raisons dans les Meditationes.

Édouard Mehl (Université de Strasbourg, CREPHAC, UR 2 326)

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Pour citer cet article : Arbib, Dan, Dubouclez, Olivier & Pelletier, Arnaud, éd. « L’ego et la substance. À partir de Descartes », Revue internationale de philosophie, n° 296, 2021/2, 140 p., in Bulletin cartésien LII, Archives de philosophie, tome 87/1, Janvier-Mars 2024, p. 135-180.

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SEIDENGART, Jean, L’univers infini dans le monde des Lumières, Paris, Les Belles Lettres, 2020, 532 p.

Quinze ans après la publication du premier tome de son opus magnum (Dieu, l’univers et la sphère infinie. Penser l’infinité cosmique à l’aube de la science classique, Paris, 2006), Jean Seidengart livre avec L’univers infini dans le monde des Lumières le second volet d’une histoire de l’infini à l’époque des Lumières. Si le premier volume était – à juste titre – centré sur la figure de Giordano Bruno, ou plutôt sur l’interprétation cosmologique que Bruno a faite de l’astronomie copernicienne, ce deuxième volume, qui prend son point de départ dans la réfutation inédite de ce que Newton dénonce comme les « figmenta » de Descartes (De gravitatione et aequipondio fluidorum et solidorum in fluidis, texte probablement rédigé en 1662-1665), trouve quant à lui son centre de gravité dans les premiers écrits de Kant : de l’hypothèse cosmologique de la Théorie du ciel (1755) à sa reprise dans le Beweisgrund (L’unique fondement possible d’une démonstration de l’existence de Dieu, 1763). Il est donc bien compréhensible que ce travail recoupe en maints endroits des travaux classiques consacrés à l’histoire des preuves de l’existence de Dieu (notamment Emanuela Scribano, L’esistenza di Dio, Bari, 1994 ; 2002 pour la tr. française), autant que le justement célèbre opus d’Alexandre Koyré, Du monde clos à l’univers infini, Baltimore, 1957, 1962 pour la tr. française). Le mérite de ce travail est en effet de se situer, avec le concept d’infini (qu’il soit en acte ou en puissance), à l’exact point d’articulation entre physique et métaphysique, car il fait comprendre que ce qui porte le nom de « physique » depuis l’écrit éponyme d’Aristote relève bien moins du sens moderne et actuel du terme, que d’une ontologie de la nature corporelle. Autrement dit, cette physique est une métaphysique qui ne dit pas son nom et ne revendique pas son statut.

D’une exemplaire clarté pédagogique, l’ouvrage est d’un accès facile et agréable. On pourra toutefois s’étonner qu’un travail si extraordinairement instructif comporte quelques bizarreries bibliographiques, comme le fait de donner les références aux œuvres de Kepler dans l’édition Frisch du XIXe siècle, au lieu de celle des Gesammelte Werke établie par la Bayerische Akademie der Wissenschaften, et consultable en accès libre (https://kepler.badw.de/kepler-digital.html). Et l’on pourra même regretter qu’une question absolument centrale pour la problématique de l’ouvrage, celle de la transition de la doctrine médiévale de la création continuée à celle de la création continue, soutenue par la Théorie du ciel (« La création n’est jamais achevée. Elle a bien commencé un jour, mais elle ne finira jamais », cit. p. 259), ne donne pas lieu à une tentative d’élucidation des tenants et aboutissants proprement métaphysiques de la thèse, comme l’avait magistralement fait Blumenberg dans le chapitre central de La légitimité des Temps modernes (« la cosmogonie comme paradigme de l’auto-constitution »), ouvrant à la cosmologie métaphysique des Lumières un horizon qui ne se termine pas avec l’Opus postumum de Kant, mais avec, au moins, l’Évolution créatrice de Bergson.

Édouard MEHL (Université de Strasbourg)

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Pour citer cet article : SEIDENGART, Jean, L’univers infini dans le monde des Lumières, Paris, Les Belles Lettres, 2020, 532 p., in Bulletin cartésien LI, Archives de philosophie, tome 85/1, Janvier-Mars 2022, p. 192.

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RIBORDY, Olivier & WIENAND, Isabelle, éd., Descartes en dialogue, Basel, Schwabe Verlag, 2019. 350 p., bibliographies, index.

Ces douze études consacrées à la correspondance de D. sont issues, pour la plupart d’entre elles, d’un colloque tenu au Collège des traducteurs Looren (Zurich) en 2013 ; ce colloque accompagnait le travail que ses organisateurs (O. Ribordy, I. Wienand) ont consacré à l’étude de la correspondance, qui avait abouti à la publication, en 2015, d’une très belle édition bilingue de la correspondance avec Élisabeth (René Descartes, Der Briefwechsel mit Elisabeth von der Pfalz [Französisch-Deutsch], Hamburg, Meiner, 2015).

L’ouvrage se distribue en cinq sections. La première regroupe deux chapitres consacrés à la lettre à Chanut (i.e. à Christine de Suède) du 6 juin 1647 – dont D. Kambouchner souligne opportunément la stupéfiante audace théologique – et à la correspondance du diplomate Hector Pierre Chanut (O. Ribordy). La section suivante (M.-F. Pellegrin, L. Shapiro, I. Wienand, B. Wirz), est tout entière consacrée aux échanges philosophiques avec la princesse Élisabeth de Bohême ; cette section complète donc le volume précédemment édité par D. Kolesnik-Antoine et M.-F. Pellegrin (Élisabeth de Bohême face à Descartes : deux philosophes ? Paris, Vrin, 2014, voir BC XLV, p. 48-52). La troisième section se compose de trois chapitres consacrés à des questions (méta-)physiques précises et parfaitement bien documentées : F. de Buzon sur la première confrontation entre Hobbes et D. au sujet de la Dioptrique, T. Suarez-Nani sur l’arrière-plan médiéval de la discussion entre D. et More sur le statut de l’étendue ; D. Bellis sur le statut de la lumière dans la discussion qui oppose D. à Ismael Boulliau, auteur du De natura lucis (1638), puis du Philolaus (1639). La quatrième section rassemble – de manière moins intuitivement cohérente – une étude de R. Glauser sur la lettre à Mesland du 9 février 1645 et une contribution d’E.-J. Bos sur l’identité du traducteur de la Lettre apologétique aux magistrats d’Utrecht (1648), excluant l’hypothèse que cette traduction ait été faite par D. lui-même. Enfin, une étude systématique de l’historienne de l’art A. Schiffhauer établit le répertoire iconographique des principaux portraits de D., à la lumière des découvertes les plus récentes – comme le pastel de Simon Vouet (ca. 1632/1635 ?), intégré aux collections du musée Louvre en 2005, et identifié comme un portrait de D. par Alexander Marr en 2015. Ce volume se recommande par sa grande richesse et par la qualité de ses analyses. On eût peut-être souhaité que certaines contributions sortent encore davantage de la zone de confort des études cartésiennes, pour faire mieux entendre la nature proprement polyphonique de ces dialogues ; comme c’est le cas, entre autres, des échanges entre D., Chanut et Christine, où l’on peut entendre distinctement résonner les harmoniques de la querelle copernicienne et retrouver, jusque dans le texte cartésien, la trace des débats commencés (au moins) avec Maïmonide, où se sont illustrés plus tard Copernic, Kepler, Mersenne, Galilée, Campanella, Roberval, Hobbes, et bientôt Pascal… Enfin, on ne saurait clore cette trop brève recension sans signaler que cet ouvrage constitue le premier volume d’une nouvelle collection « Medieval and Early Modern Philosophy », dirigée Julia Jorati, Dominik Perler et Stephan Schmid. C’est l’initiative de l’éditeur bâlois Schwabe – qui a été rien moins que le premier éditeur scientifique européen ; aussi aura-t-on l’agréable surprise de trouver au frontispice de ces volumes la même marque d’imprimeur que sur les éditions anciennes de Copernic – ce qui ne manque ni d’élégance ni d’à-propos pour un volume consacré à Descartes.

Édouard MEHL (Université de Strasbourg)

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Pour citer cet article : Édouard MEHL, « RIBORDY, Olivier & WIENAND, Isabelle, éd., Descartes en dialogue, Basel, Schwabe Verlag, 2019. 350 p., bibliographies, index. », in Bulletin cartésien L, Archives de Philosophie, tome 84/1, Janvier-Mars 2021, p. 155-223.

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RICCI, Saverio, Campanella. Apocalisse e governo universal, Rome, Salerno, 2018, 601 p.

On le sait, D. n’a jamais témoigné avoir beaucoup de sympathie pour Campanella (cf. à Huygens, mars 1638, AT II 47-48), et l’on se doute bien que la théorie de l’inspectio mentis n’est guère compatible avec le panesthésisme campanellien. Par ailleurs, le cadre épistémologique dans lequel se déploie la pensée cartésienne interdit de voir en Campanella un « précurseur » de D., ou de trouver dans son œuvre un « antécédent » au cogito – thèse soutenue il y a un peu plus d’un siècle par L. Blanchet, et déjà sévèrement critiquée par É. Gilson, puis par H. Gouhier, au point que ce dernier a conçu l’idée d’une histoire cartésienne de « l’anti-Renaissance ». Cet ouvrage le rappelle utilement. Ce n’est pourtant pas là ce qui en fait le seul intérêt pour les lecteurs cartésiens. Car cette monographie d’une richesse et d’une ampleur sans précédent montre aussi, indirectement, que la question des rapports entre D. et Campanella ne se limite pas à la mise en œuvre d’une réfutation métaphysique du scepticisme. Campanella (bien que D. ne le cite jamais à ce titre) est aussi l’auteur d’une subtile défense de Galilée (Apologia pro Galileo, Francfort, 1622 ; voir l’éd. de M.-P. Lerner, Paris, 2001, et notre recension : BC XXXII, 1.2.5.), défense dont l’argument n’a pas laissé Mersenne indifférent. Cet argument, transmis par Mersenne, a eu sur D. un impact positif dont on ne saurait sous-estimer l’importance : Campanella montre, dans l’Apologie, qu’aucun concile n’a jamais statué sur les limites du monde, et que la thèse de l’infinie pluralité des mondes ne peut donc pas être formellement tenue pour hérétique. Partant, Rome et les catholiques ne sauraient faire de l’immensité du monde impliquée par les hypothèses héliocentriques un argument théologiquement pertinent contre Copernic et Galilée.

Il s’agit d’un argumentum a silentio que D. utilise de manière strictement analogue dans sa « lettre cosmologique » (à Chanut, 6 juin 1647), une lettre dont S. Ricci avait d’ailleurs magnifiquement éclairé le contexte dans l’étude qu’il lui avait consacrée en 1999 (recension dans BC XXX, 3.1.4). C’est dire que D. n’a certes aucune sympathie pour le monisme sensualiste de Campanella, mais qu’il n’en a pas moins des affinités non dites, et peut-être non conscientes, avec un de ceux qui a activement œuvré à la transformation du modèle cosmologique dans le sillage de laquelle s’inscrit toute l’œuvre de D. Au-delà des questions historiques et doxographiques qui intéressent directement ou indirectement les études cartésiennes, la lecture de cet ouvrage rigoureux, savant et précis, sera désormais indispensable à tous ceux qui s’intéressent à la question de l’histoire universelle et de l’eschatologie politique au seuil de l’âge classique.

Édouard MEHL (Université de Strasbourg)

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Pour citer cet article : Édouard MEHL, « Saverio Ricci, Campanella. Apocalisse e governo universal, Rome, Salerno, 2018 », in Bulletin cartésien XLIX, Archives de Philosophie, tome 83/1, janvier-mars 2020, p. 151-222.

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CRÉPEL, Pierre & SCHMIT, Christophe, éd., Autour de Descartes et Newton. Le paysage scientifique lyonnais dans le premier XVIIIe siècle, préface de Denis Reynaud, Paris, Hermann, 2017, 428 p.

À la fin de l’année 2015, au moment même de la célébration du tricentenaire de la mort de Malebranche, un colloque lyonnais a été consacré à l’étude du paysage scientifique lyonnais de la première moitié du XVIIIe siècle – faisant donc une place de choix à la figure de Malebranche, dont l’œuvre occupe une place centrale dans le débat entre cartésiens et newtoniens. Bien qu’il s’agisse d’actes de colloque, où l’homogénéité et l’exhaustivité ne sont pas toujours de mise, ce volume présente toutes les qualités d’une étude monographique rigoureusement délimitée, complète et originale. Il prolonge, avec une focale encore un peu plus resserrée, les travaux de C. Borghero sur le même sujet (Les Cartésiens face à Newton. Philosophie, Science et religion dans la Première moitié du XVIIIe siècle, Turnhout, 2011), ceux de J. B. Shank (The Newton Wars and the beginning of the French Enlightenment, Chicago, 2008), ou encore ceux, plus anciens, d’E. J. Aiton (The Vortex Theory of Planetary Motions, Londres, New York, 1972). Depuis 1687 et la publication des Principia Mathematica Philosophiae Naturalis, le système des tourbillons cartésiens est mis en grande difficulté : Newton pense avoir démontré que les lois du mouvement d’un corps entraîné par le mouvement de la matière céleste sont incompatibles avec la loi des temps périodiques découverte par Kepler en 1618, et publiée en 1619 – il y a tout juste 400 ans – dans le livre V de son Harmonice Mundi. De surcroît, en affirmant que les mouvements planétaires ne peuvent pas s’accomplir dans un milieu fluide perméable, Newton réintroduit le vide, et porte un coup fatal au principe métaphysique identifiant l’étendue à l’essence du corps. Les cartésiens doivent donc relever ce double défi, sans parler ici du troisième défi que constitue la réhabilitation par Newton de la théologie physique, évacuée par la philosophia prima cartésienne.

Le volume étudie plusieurs figures du milieu lyonnais, et consacre un chapitre important à leur chef de file Philippe Villemot, désigné comme le fondateur d’une astronomie cartésienne (F. Ferlin, « Le Lyonnais Philippe Villemot, fondateur d’une astronomie cartésienne », p. 163-192). L’ouvrage de Villemot (Nouveau Système ou mouvement des Planètes, Lyon, 1707) tente de répondre aux deux objections de Newton et il est assez important pour avoir suscité les réactions de Malebranche, Leibniz et Bernouilli. C’est notamment par l’attention portée à cet auteur injustement méconnu que ce volume contribue de manière décisive à corriger l’image excessive et caricaturale d’un cartésianisme ultra-dogmatique anéanti par la critique des newtoniens. Aux différentes études rassemblées par les maîtres d’œuvre de cette publication (Pierre Crépel, Christophe Schmit, Fabrice Ferlin et Hugues Chabot) s’ajoutent l’étude de Sébastien Marrone sur la Géométrie de Claude Rabuel (« Les Commentaires sur la Géométrie de M. Descartes (1730) », p. 111-162) et plusieurs annexes présentant des documents inédits. Cette étude riche, précise et parfaitement documentée constitue un instrument indispensable à tous ceux qui travaillent sur la réception de la physique cartésienne et la philosophie naturelle au siècle des Lumières.

Édouard MEHL

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Pour citer cet article : Édouard MEHL, « CRÉPEL, Pierre & SCHMIT, Christophe, éd., Autour de Descartes et Newton. Le paysage scientifique lyonnais dans le premier XVIIIe siècle, préface de Denis Reynaud, Paris, Hermann, 2017 » in Bulletin cartésien XLVIII, Archives de Philosophie, tome 82/1, Janvier-mars 2019, p. 143-224.


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